23 mai 2018
L’attiéké, la semoule de manioc

L’attiéké, vous connaissez ? Surement comme vous, il y a encore peu de temps, je n’en avais jamais entendu parlé. Puis un jour, en me baladant chez Grand Frais, j’ai découvert cette semoule de manioc, d’ailleurs un petit peu en même temps que les patates douces blanches. Je dois vous l’avouer, j’étais encore à la recherche de banane plantain…
J’ai tout de suite accroché au concept. J’aime le manioc et sa texture dans mes recettes. Et évidemment, j’aime le format semoule/riz, qui, je le confesse, me manque un peu. Il est vrai que le riz de chou-fleur est une très bonne alternative pour accompagner les plats en sauce, de couscous, asiatiques et j’en passe… Cependant, l’attiéké permet de varier et je le trouve un petit peu plus réconfortant.
Le petit point négatif que je lui trouve est sa préparation. Le travail est un peu fastidieux et on n’en mets un peu partout quand on n’est pas très douté et novice comme moi. Un peu comme le riz de chou-fleur en fait.
Où trouver l’attiéké ?
J’ai acheté l’attiéké fermenté et en petit sachet. Pas très écolo, je vous l’accorde, mais je ne l’ai encore jamais vu sous une autre forme. Je l’ai trouvé chez Grand Frais.
Je n’ai malheureusement pas pensé à prendre une photo de l’emballage mais vous pourrez en trouver une sur le site de Sophie de « La tendresse en Cuisine ». D’ailleurs, j’ai été très contente de découvrir ce blog !
De plus, en faisant des recherches sur internet, j’ai trouvé qu’on pouvait aussi l’acheter sec, dans un carton type semoule.
Comment préparer l’attiéké ?
Pour la préparation, il faut tout d’abord rincer et égrainer tout l’attiéké. Voici la partie fastidieuse. En effet, si vous n’égrainer pas assez la semoule de manioc, vous aurez le droit à un gros patté tout agglutiné. Pas glop.
Bien retirer ensuite le surplus d’eau.
L’étape suivante est la cuisson. Celle-ci se fait à la vapeur. Vous pouvez utiliser un couscoussier ou bien une cocotte-minute. C’est cette dernière que j’utilise, voila pourquoi elle est utilisée dans la recette (version au couscoussier ici).
En théorie, les grains se cuisent sur un lit de feuille de banane. Personnellement, n’en avant pas souvent sous la main, j’utilise une feuille de papier sulfurisé. Je démarre ensuite la cuisson à feu fort jusqu’à ce que la vapeur de la cocotte se déclenche puis pendant 10 à 15 minutes. Encore une fois, pour ne pas avoir de gros patté, faites bien attention au temps de cuisson (trop long = gros patté).
Comment le déguster ?
L’attiéké se déguste tout comme de la semoule : en couscous, par exemple !

Plat | Accompagnement, Plat principal |
Cuisine | Afrique, AIP, Moyen Orient, Paléo, Sans Gluten, Sans Lactose, Sans noix, Sans sucre ajouté, Vegan, Végétarien |
Temps de Préparation | 15 minutes |
Temps de Cuisson | 10 minutes |
Portions |
personnes
|
Ingrédients
- 250 g d' attiéké ou fécule de manioc
- 1 filet d' huile d'olive
- 1 pincée de sel
- eau
Ingrédients
|
![]() |
Instructions
- Égrainer et rincer l'attiéké à l'eau. Égoutter.
- Dans une cocotte minute, verser un fond d'eau. Placer une feuille de papier sulfurisé dans le bac vapeur. Y déposer l'attiéké.
- Fermer la cocotte minute, lancer la cuisson à feu fort. Une fois la haute pression atteinte, cuire pendant 10 à 15 minutes à feu moyen.
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Author: Gourmand par Nature
Filed Under: Accompagnements, AIP, Moins de 5 ingrédients, Paléo, Plats principaux, Sans gluten, Sans lactose, Sans noix, Sans sucre ajouté, Vegan, Végétarien
Bonjour, je suis tombé sur votre site par hazard. Je suis Ivoirienne, et l attieke est un met de chez moi. Au début j’étais surprise de la texture de votre attieke, ensuite j’ai lu les instructions et j’ai compris la faille!
Non lattieke ne se rince pas avant d’être cuit à la vapeur. Il est cuit avant d’être attaché dans ces plastiques, ensuite il sèche un peu avec le temps donc vs pouvez tout simplement :
le laisser dans le sachet et le mettre au micro-onde minimum 5 minutes, touchez pour voir s’il est ramolli ensuite c’est prêt! ou le sortir du sachet concasser et faire cuire à la vapeur sans rajouter d’eau.
L’attieke sec dint vous parler s’appelle “l attieke déshydraté” il fait le mètre dans un récipient, ajouter des gouttelettes d’eau, mètre au micro-ondes et répéter jusqu’à ce qu’il soit bien ramolli.
Ensuite il est accompagné de poisson/ pouket frit ou braisé, sauce ou autres, on rajoute un peu d’huile et du sel sur lattieke pour le goût. Pour l’accompagnement vs trouverez plusieurs recettes sur YouTube
Aussi il ne peut pas être utilisé comme farine our faire des gâteaux, utilisez plutôt de la farine de manioc. Lattieke c’est comme le riz déjà cuit, il doit juste être accompagné de quelque chose.
Bonjour !
Merci beaucoup pour votre commentaire 🙂 La prochaine fois que je fais de l’attieke je le ferai selon vos indications !
Bonne journée 🙂
Alice
Le crime ultime ?
Non, non
Un conseil ! Arrêtez s’il vous plaît de vous renseignez À MOITIÉ sur nos mets d’Afrique et quand on ne sait pas bon ! Tiens ! ON INVENTE!
La gastronomie africaine s’apprend
Merci !
Bonjour !
Je suis sincèrement désolée de ne pas m’être assez informée, en tout cas, j’ai rien « inventé ». Je serais ravie d’apprendre comment préparer l’attieke. Je vous invite et vous me montrez 🙂 Enfin en ce moment ça sera surement par Skype et on pourra déguster par cameras interposées !
J’ai hâte d’en savoir plus !
Alice
Mais ça c’est quel recette ???
Encore un remix à l’occidental…
Bonjour,
N’hésitez pas à m’expliquer comment faire. J’essayerai et je mettrai à jour 😉
Bonne journée,
Alice
Vous avez mis votre photo de top modèle.
C drôle pour une gastronome.
J’aurais plutôt mis un tablier de chef et une toque.
Non ?!? C seulement mon avis sur la photo qui tt de suite
Frappe.
Pour ce qui est du couscous de manioc, je suis étonné, surpris et honoré que nos frères et soeurs d’Afrique nous ont piqués notre couscous national. Dés que je vois ma mère je lui en toucherai mots. Cela risque de ne pas lui plaire. Je ferai mon maximum pour la convaincre que c une idée génialissimantesque. :)))
C pas gagné.
Merci pour cet article
Mohamed
Bonjour Mohamed,
Je suis ravie de savoir que mon article vous plait 😉
En revanche, pour la photo, je mets bien ce que je veux. Et pour la toque, il faut encore en avoir une !
Bonne journée,
Alice
Bonjour à tous !
Merci de parler de cette superbe semoule…je l’aime avec de la patate douce en accompagnement ou des plantains frittes personnellement. Merci pour les conseils de cuisson (sans rincer) en tt cas.
Courage Alice, toque ou pas, tu partages des idées, ta passion et la cuisine c’est aussi une série d’essais, d’échec…et de trouvailles en partage ! Tu as en effet fait une erreur en confondant Attieke deshydraté et « couscous » de manioc.
C’est chouette que certains cuisiniers ou amateurs de gastro africaine corrigent ou rajoutent des manières de faire mais je trouve que les commentaires sur la photo ou les pffffff c’est pas comme ça qu’on cuisine en Afrique sont pas très positif + >> pourquoi ne partagez vous pas plutôt une recette (poisson/viande/ végé ?) en accompagnement avec l’attieké ?
L’histoire de la gastronomie c’est aussi celle du colonialisme….mais quand on peut dépasser cette histoire pour partager on trouve des mélanges fabuleux et des « le plat préféré des Français, c’est le couscous » et pas la raclette !
Avec un peu de travail collectif, et d’ouverture on pourrait améliorer sans critiquer gratuitement, non ?
Moi qui tente par curiosité des recettes Africaines ou orientales, sans ami pour vraiment me montrer, je trouve les tuto du net superbe pour s’appliquer ….et même avec des origines métisses, souvent les meilleurs restent celle des « mamans » locales, alors merci de partager votre expertise sans jugement !
Je vous conseille le festival des saveurs partagées : Refugiee For Food pour l’an prochain.
Bonne dégustation à Tutt-i !
Bonjour Pauline,
Merci pour ton message et tes encouragements qui font beaucoup de bien !
Tu as bien raison, le but ici et pour moi c’est de tenter des choses puis de les partager. Si je ne fais pas les choses dans les règles de l’art c’est souvent que… je n’ai pas trouvé la bonne source ! Dans tous les cas, je suis ravie d’en apprendre plus, quelque soit le sujet 🙂 Et puis si jamais je peux en plus, partager le plat en question c’est encore mieux !
La bienveillance, il n’y a que ça de vrai finalement (même si je le concède c’est difficile à appliquer dans toutes circonstances, nous avons tous nos problématiques qui nous sont propres).
Bref, si jamais quelqu’un à un commentaire constructif, un conseil pour améliorer l’article, il sera toujours le bienvenu 😉
Bonne dégustation comme tu dis !!
Alice