Sorties : gérer les amis et la famille
Ça y est, vous avez sauté le pas. Vous avez commencé à « bien manger ». Oui mais… Vous venez aussi de recevoir un appel de votre meilleure amie vous invitant à tester la toute nouvelle pâtisserie qui vient d’ouvrir. Bon, ça marche aussi avec le texto de votre mère qui vous propose de manger avec vos frères et sœurs dimanche prochain.
Que faire ? Comment réagir. Je vous donne aujourd’hui quelques astuces pour les restaurants, les repas entre amis, en famille… Bref, quand vous n’êtes pas chez vous et que vous n’avez pas toujours le choix de manger ce que vous voudriez.
Prenez deux secondes pour vous poser et réfléchir.
Quelle est votre envie du moment ? Avez-vous besoin de vous détendre un peu et de vous laisser aller ? Avez-vous envie de partager un repas traditionnel et en famille ? C’est à ces questions que vous devez d’abord répondre. Réfléchissez-y bien. Ça ne sert à rien de se priver ou au contraire de trop craquer si c’est pour faire n’importe quoi après.
« Ce qui fait du bien au palais ne fait pas de mal à l’âme. »
Devise de la Maison Bonnat depuis 1884
Attention, je ne dis pas non plus de vous gaver comme jamais de choses que vous ne mangez pas d’habitude, croyez-moi, vous le regretterez.
Interrogez-vous donc sur votre état d’esprit du moment. Prenez-une décision et tenez-vous-y ! Avec un peu d’entrainement je vous promets que ça marche.
Choisissez les bons aliments
Si vous êtes au restaurant, vous pouvez toujours choisir votre plat. Je vous conseille les viandes et poissons grillées ou rôties (sans sauce !). Pour les légumes les légumes vapeur ou les salades sont toujours un bon choix. Les frites, uniquement lorsque maison, ne sont pas mal non plus et font beaucoup de bien. Souvent, je demande un combo légume ou salade frites.
Aussi, si possible, évitez les céréales, les aliments sucrés, les plats en sauce… Ce sont toujours les pires ! Personnellement, ce sont toujours ceux qui me rendent le plus malade. Je me sens toujours ballonnée après. C’est une sensation que je ne supporte plus et je ne trouve pas que le jeu en vaille la chandelle.
Si vous êtes en famille, ne vous gênez pas pour demander une alternative.
Personnellement, je suis très reconnaissante de nos deux familles à mon chéri et moi. Nous avons toujours quelque chose spécialement pour nous si le plat principal est à base de céréales. Par exemple, si c’est couscous, ma belle-mère prépare du riz de chou-fleur (qui en plus est très réussi !). Chez mon père c’est très souvent poulet rôti et rattes du Touquet le dimanche… Simple et efficace. Il y a juste la soirée crêpes de mon papa où ça ne marche pas. Je n’arrive pas à ne pas en manger deux ou trois !
Soyez raisonnable
Si vous avez choisi de vous laisser tenter, je vous conseille de ne pas abuser. Votre corps ne vous remerciera pas. Il va même peut-être vous le faire vraiment payer.
Je vous ne le cache pas, ça m’arrive de craquer complètement de temps en temps. J’ai une sensation extrêmement bizarre de bleus partout sur le ventre, le dos, les bras et les cuisses. C’est une sensation très désagréable qui me dissuade souvent (mais pas toujours) d’abuser.
D’ailleurs, si jamais vous avez déjà entendu parler de ça, dites-m’en plus s’il vous plait. Je ne sais pas du tout ce que ça peut être et les médecins non plus…
Proposez de participer
Seulement possible si vous êtes chez des amis, évidemment ! Je propose souvent mon aide, j’aime beaucoup participer et partager. Personnellement, je préfère aider à préparer un repas en bonne compagnie plutôt que de laisser mon hôte tout faire tout seul.
Refuser de sortir n’est pas une solution
Jamais. Never. Si vous commencer à vous isoler, c’est la fin des haricots, le début de la fin. Dites-vous qu’il existe toujours une solution, une bonne option. Suivez tous les conseils ci-avant !
Vous l’avez donc compris, dans tous les cas la modération est la clé. Au début bien se tenir à son régime alimentaire peut vous donner une sensation de puissance et même parfois de supériorité (j’en ai vu et entendu, je vous jure !). Etre trop sévère, en tout temps, n’apporte au final que de la frustration.
Dans plusieurs facettes de ma vie j’essaie d’appliquer la philosophie du « good enough ». En français, on pourrait traduire cela par « suffisamment bon ». Il faut laisser peu à peu le « enough » ou le « suffisamment » disparaître pour ne laisser la place qu’au « bon ».
Prenez donc une bonne respiration, partez serein(e) !